Je suis un. Je me fous qu'un tout vaille plus que la somme de ses parties. Je ne suis pas un tout. Je suis un. Autant dire que je n'existe pas. Debout, si je disparais et que la rangée se déforme, on se déplacera d'un pas et on comblera le vide. Allongé, si je disparais et que la rangée se déforme, une place sera libérée pour quelqu'un qui est un. Je traverse une frontière qui chagrine ses ignorants et déçoit ses néophytes. Je renouvelle ma stagnation, je proclame mon anonymat. Nul ne connaît la première personne. C'est une question de tout.
Clara, 18 novembre 08
mardi 18 novembre 2008
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